Venezuela: Hugo Chavez crée la surprise en annonçant son retour sur Twitter

Des partisans du président vénézuélien Hugo Chavez rassemblés place Simon Bolivar à Caracas après l'annonce de son retour , le 18 février 2013

Fidèle au culte du secret qui l'entoure depuis l'annonce de son cancer, Hugo Chavez a de nouveau créé la surprise en annonçant lundi matin via son compte Twitter son retour au Venezuela après plus de deux mois d'hospitalisation à Cuba, sans dissiper les incertitudes sur son avenir politique.

Ce retour inopiné célébré bruyamment par des partisans à Caracas et accompagné de messages de prompt rétablissement émanant de pays amis ne permet pas pour l'heure de deviner quelle solution politique et constitutionnelle envisage le gouvernement pour assumer le pouvoir.

L'opération subie en décembre avait empêché M. Chavez de prêter serment le 10 janvier après sa réélection le 7 octobre mais une source au Tribunal suprême de justice (TSJ) a indiqué à l'AFP qu'il était possible de procéder à l'investiture du chef de l'Etat "à tout moment" si l'équipe médicale du président donnait son feu-vert.

"Nous sommes rentrés dans la Patrie vénézuélienne. Merci mon Dieu ! Merci mon peuple aimé ! Nous allons continuer le traitement ici !", a posté le président Chavez, âgé de 58 ans et au pouvoir depuis 1999, dans les premiers messages diffusés sur son compte Twitter depuis le 1er novembre.

Le retour du président Chavez au Venezuela est "une petite victoire", même si le processus de récupération face au cancer reste "difficile, dur et complexe", a déclaré le ministre de la Communication Ernesto Villegas, dans une interview à la station Union Radio.

Le vice-président vénézuélien Nicolas Maduro a souligné pour sa part que M. Chavez "était bien", "conscient" et "très motivé", après lui avoir rendu visite lundi soir à l'hôpital militaire de Caracas.

Après plus de deux mois d'absence et de mutisme total du président malade, opéré à La Havane le 11 décembre pour la quatrième fois depuis le diagnostic de son cancer en juin 2011, le gouvernement avait déjà démontré son sens de la mise en (...)

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