Venezuela, Allemagne, Elon Musk : les informations de la nuit

Venezuela : l’opposition promet d’aller “jusqu’au bout” face à Nicolás Maduro. “Nous n’abandonnerons pas la rue”, a lancé samedi à des milliers de Vénézuéliens réunis à Caracas la cheffe de l’opposition Maria Corina Machado qui conteste la victoire du président vénézuélien aux élections de juillet et vit depuis dans la clandestinité. Beaucoup de manifestants brandissaient des copies des “procès-verbaux” de bureaux de vote, dont l’opposition et une partie de la communauté internationale réclament la publication. Le Conseil national électoral a ratifié début août la victoire de Maduro avec 52 % des voix, sans fournir le décompte exact, assurant avoir été victime d’un piratage informatique. Même si le rassemblement de samedi “a attiré des milliers de personnes, il n’a pas été aussi massif que les précédents et a été marqué par un important déploiement policier. La répression subie depuis le 29 juillet […] a empêché des milliers de personnes […] de descendre dans la rue”, note El País. Après la manifestation, le camion que l’opposition utilise pour ses meetings a été confisqué, ont affirmé plusieurs de ses membres en publiant une photo du véhicule accroché à un camion de la fourrière de la police. Samedi, Nicolás Maduro a aussi accusé son adversaire dans les urnes Edmundo Gonzalez Urrutia qui revendique la victoire et n’a plus été vu publiquement depuis le 30 juillet, de vouloir “fuir” le Venezuela.

L’Allemagne prévoit de réduire de moitié son aide à l’Ukraine en 2025. Le gouvernement d’Olaf Scholz, qui cherche à faire des économies, ne prévoit “pas d’aides supplémentaires” aux 4 milliards d’euros prévus dans le budget de l’an prochain pour soutenir Kiev, a indiqué samedi une source parlementaire à l’Agence France-Presse, confirmant des informations de presse. Cette année, l’aide de Berlin, deuxième contributeur après Washington, s’élève à 8 milliards d’euros. Pour compenser, l’Allemagne table sur “la création, dans le cadre du G7 et de l’UE, d’un instrument financier utilisant les avoirs russes gelés”, a ajouté une source au sein du ministère des Finances. Selon la Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, cette décision a fait l’objet d’un accord entre le chancelier social-démocrate et le ministre des Finances du parti libéral Christian Lindner. Ce dernier a demandé à ses homologues de la coalition tripartite (sociaux-démocrates, verts, libéraux) de faire des économies afin de respecter le “frein à l’endettement”, règle constitutionnelle qui vise à empêcher l’État de s’endetter de façon trop importante.

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