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Vendée Globe : une navigatrice « laissée à quai » à cause de sa maternité

Clarisse Crémer a reçu le soutien de nombreuses sportives, dont la judoka Clarisse Agbégnénou.  - Credit:CHRISTOPHE FAVREAU / Christophe Favreau / DPPI via AFP
Clarisse Crémer a reçu le soutien de nombreuses sportives, dont la judoka Clarisse Agbégnénou. - Credit:CHRISTOPHE FAVREAU / Christophe Favreau / DPPI via AFP

L' éviction de la navigatrice Clarisse Crémer ne passe pas. Le président du Vendée Globe, Alain Leboeuf, a critiqué vendredi le Team Banque populaire, qualifiant de « précipitée » la décision du groupe de se séparer de sa navigatrice Clarisse Crémer de 33 ans après sa maternité. Mercredi, Banque populaire avait annoncé la nouvelle, estimant qu'elle n'était pas en mesure de se qualifier pour le Vendée Globe en raison des règles de sélection implémentées pour la prochaine édition.

Concrètement, les skippeurs qui n'ont pas de bateau neuf ont obligation de participer à un certain nombre de courses qualificatives jusqu'au départ et d'y accumuler les milles pour se départager, si le nombre de candidats dépasse quarante.

« Je ne comprends pas comment on a pu prendre une décision comme ça […] Il reste beaucoup de courses et Clarisse pourra très bien faire le nécessaire pour être sur la ligne de départ en 2024, je le souhaite vraiment », a assuré Alain Leboeuf.

Crémer, 12e du dernier Vendée Globe, et devenue maman en décembre 2022, n'a pu participer à aucune course qualificative à ce stade et accuse désormais un retard qui n'est pas rattrapable, selon Banque populaire. « On est à 0 mille et ceux devant nous sont à 1 600. Ces gens-là feront les mêmes courses que nous donc on ne les rattrapera jamais… Et ce sont 42, 43 personnes qui sont devant », a expliqué jeudi en conférence de presse Ronan Lucas, directeur du Team Banque populaire.

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