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La veille de sa mort, Prince appelait un docteur pour une dépendance à des médicaments

Beck accepte des mains de Prince un Grammy Award de l'album de l'année, le 8 février, 2015 à Los Angeles, en Californie.

Howard Kornfeld, spécialiste renommé des addictions à l'alcool, aux drogues et aux médicaments, a été appelé par le chanteur pour une «situation médicale d'urgence».

La veille de sa mort le 21 avril, le chanteur et guitariste Prince avait fait appel à Howard Kornfeld, un spécialiste renommé des addictions à l'alcool, aux drogues et aux médicaments, a annoncé le conseil de ce docteur californien lors d’une conférence de presse ce mercredi. Selon ce spécialiste, c'est pour une dépendance à des médicaments opiacés antidouleur que le musicien faisait appel à lui.

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Il «était en situation médicale d’urgence», a expliqué l’avocat au sujet de Prince. Dans l’impossibilité de se rendre à Minneapolis le 21, Howard Kornfeld a dépêché sur place son fils, Andrew, assurant qu’il serait lui-même sur les lieux le 22.

«Il était prévu de l’examiner et de définir un traitement», a indiqué William Mauzy, expliquant que le médecin «planifiait une mission de survie» mais précisant que ni Howard Kornfeld ni son fils ne s’étaient, à aucun moment, entretenu avecPrince lui-même. Andrew Kornfeld a pris un vol de nuit et est arrivé le jeudi 21 avril au matin à Paisley Park, domaine du célèbre musicien, pour le rencontrer.

Il s’agissait pour lui de lui présenter le protocole proposé par son père Howard Kornfeld dans sa clinique de Mill Valley, située au nord de San Francisco, juste de l’autre côté du Golden Gate Bridge. Ne le trouvant pas, des assistants de l’artiste sont partis à sa recherche en compagnie d’Andrew Kornfeld et ont fini par le découvrir inanimé dans un ascenseur. Andrew Kornfeld a alors appelé les services d’urgence, qui ont prononcé le décès de Prince peu après leur arrivée.

Les résultats de l'autopsie encore inconnus

Une autopsie a été pratiquée quelques heures après la mort du chanteur, mais les résultats de l’examen n’ont pas encore été rendus publics. Aucun signe apparent de suicide ou de traumatisme n’a été relevé lors des (...)

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