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Que vaut « Harry et Meghan, libres » l’enquête de deux ans sur les Royals ?

Attendu comme l’enquête explosive de l’été, « Harry et Meghan, Libres » est surtout le récit trop sucré de leur love story. Retour sur un scoop qui fait pschitt.

Le Harlequin mielleux. « Ses adorables chiens couraient autour de Meghan tandis qu’elle préparait son fameux poulet rôti pour le prince. » Les amatrices de roman à l’eau de rose savent que les détails insignifiants font le sel de cette littérature. Le livre en est truffé, et apprendre que Meghan mange des fruits au petit déj ou que Harry fait lui-même son café nous donne le sentiment d’être proches de cette duchesse next door. On se prend à rêver que nous aussi pourrions « faire des balades en chiens de traîneau, observer les baleines […] et admirer, blottis l’un contre l’autre, les aurores boréales ».

Le tabloïd édulcoré. Alors que les auteurs déplorent l’acharnement de la presse britannique, leur livre a tout d’une opération de com soigneusement orchestrée. « Les événements décrits s’inspirent de centaines d’heures de conversations avec plus de cent sources », dont « des amis intimes » : l’enquête aurait donc eu l’accord tacite du couple, toujours soucieux de contrôler son image. Avec pour seule déclaration choc cette phrase de William lancée à son frère : « Tu n’es pas obligé d’aller trop vite, prends tout ton temps pour apprendre à connaître cette fille. »

Le best-seller manqué. Attendu comme un brûlot menaçant la monarchie, « Libres » déçoit le lecteur avide de scoop. Et malgré la stratégie marketing des deux journalistes spécialistes de la famille royale – à coups de fuites dans la...

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