Pour Valls, l'été est toujours show

En juillet 2013, Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, à Vauvert, en Camargue.

Le Premier ministre a beaucoup de mal à couper en août. Depuis 2012, les vacances constituent une période idéale pour s'affirmer et faire tourner la rentrée autour de ses idées.

Depuis le retour de la gauche au pouvoir, pas un mois d’août ne s’est déroulé sans que Manuel Valls ne se fasse remarquer en plein cœur de l’été. Alors qu’il est, comme tout l’exécutif, en congés depuis vendredi soir, le Premier ministre s’autorise déjà quelques entorses au «repos en famille», qu’il a pourtant conseillé aux membres du gouvernement à l’issue du dernier conseil des ministres. Ce mercredi, il quittera pourtant sa résidence de vacances provençale pour aller soutenir Christophe Castaner, chef de file des socialistes en Paca aux prochaines régionales, dans son fief alpin de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence). Et mardi, il a aussi tenu à réagir très (trop?) vite via Twitter aux dégradations dans un cimetière de Moselle.

Indignation face à la profanation de tombes chrétiennes en Meurthe-et-Moselle. Ces actes devront être sanctionnés durement.

— Manuel Valls (@manuelvalls) 4 Août 2015

«Certes il y a l’été, une équipe qui prend du repos, mais le travail est continu, la tension et la vigilance permanentes. Si le gouvernement prend des jours de repos, il reste totalement mobilisé», avait prévenu le Premier ministre qui ne peut donner l’impression de se la couler douce quand son Président, depuis un été 2012 sur le reculoir au fort de Brégançon, refuse de couper. «Le Président et moi-même avons donné des consignes de repos aux ministres, c’est important de se reposer. Pour soi-même, pour retrouver sa famille […] mais le gouvernement est disponible et réactif», a insisté Valls vendredi. Alors qu’il a fait dans l’hyperactivité lorsqu’il était encore à l’Intérieur, le désormais Premier ministre a décidé, depuis avril 2014 et son entrée à Matignon, de privilégier le repos aux sorties médiatiques estivales… sans disparaître pour autant des radars. Retour sur les étés de Manuel Valls (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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