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Valls finance le Navigo à tarif unique et coupe l'herbe sous le pied à Valérie Pécresse

La présidente LR de la région Ile-de-France avait passé la campagne à fustiger ses adversaires qui auraient lancé le tarif unique du pass Navigo sans avoir les moyens de le financer. En fait, les solutions étaient déjà sur la table à Matignon.

Jusqu’à présent, le terme utilisé le plus souvent par Valérie Pécresse pour qualifier le passe Navigo à tarif unique était «l’ardoise». La voilà effacée et pour longtemps. Ce que la candidate LR présentait comme un boulet pour le budget de l’Ile-de-France, et qu’elle chiffrait à 300 introuvables millions d’euros, a été trouvé.

Dans une lettre que Manuel Valls a envoyée ce week-end à Valérie Pécresse, on peut lire les différentes pistes qu’il propose pour le financement ponctuel de 2016 et ensuite, pour une solution pérenne à partir de 2017. «Tout a été réglé en quinze jours. Cela prouve bien que nous avions les pistes pour passer le cap, estime Pierre Sernes (EE-LV), ex-vice-président chargé des transports sous la gauche. Mme Pécresse savait que nous avions commencé à négocier.»

Les «pistes» pour 2016 sont une addition de moyens assez variés, dont l’utilisation de fonds que le Stif (Syndicat des transports d’Ile-de-France) avait provisionnés pour un contentieux qui l’opposait à la RATP autour de la taxe sur les salaires. Le Premier ministre demande par ailleurs à l’opérateur du métro et des bus de vendre son siège du quai des Grands-Augustins et de piocher dans ses résultats exceptionnels de 2015.

Recettes supplémentaires

Pour les années suivantes, «un travail a été engagé à l’issue du vote de la loi de Finances pour 2016, écrit Valls. Le gouvernement en présentera les conclusions au Parlement en septembre. Il permettra d’examiner les conditions et les modalités de transfert d’une part de CVAE [cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises] à la région Ile-de-France en 2017».

Reste que le Premier ministre en profite aussi pour mettre les chiffres au clair. Le «trou» provoqué par le Navigo à tarif unique est-il bien de (...)

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