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Valls : «La démocratie, ce n’est pas la rue ! La démocratie c’est le vote !»

Le Premier ministre Manuel Valls et la ministre du Travail Myriam El Khomri à Paris le 8 juin

En meeting ce mercredi soir à Paris, le Premier ministre a défendu, aux côtés de membres de son gouvernement et du chef du PS, le projet de loi travail. En fustigeant une droite aux «méthodes régressives» et en renvoyant une gauche opposée au texte dans l'«immobilisme».

L’exercice n’est pas courant. Un Premier ministre flanqué du porte-parole de son gouvernement, sa ministre du Travail et le patron du parti au pouvoir, tous rassemblés, pour un meeting d’opposition à la droite, hors élection. C’est ce qu’a expérimenté Manuel Valls dans un discours d’une bonne heure, à l’invitation du premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, venu ce mercredi soir dans une salle située au sous-sol d’un bâtiment du XIIe arrondissement de Paris, pour défendre la loi travail alors que le texte porté par Myriam El Khomri arrive - lundi prochain - en séance dans un Sénat de droite.

Musique électro un peu datée en guise d’ouverture, estrade ronde située au milieu des militants et élus socialistes présents pour qu’il y en ait derrière les orateurs du soir, fond rouge vif et slogan un peu long : «Loi travail, face aux régressions de la droite sénatoriale, défendons le projet social». Le cadre est planté côté PS pour tenter de raviver, à moins d’un an de la présidentielle et quelques mois de la primaire du parti Les Républicains, la flamme bien éteinte pour l’instant du combat contre une droite aux «méthodes régressives» mais aussi renvoyer la gauche qui critique ce texte à, selon Valls, son «immobilisme».

«Nous ne serons pas le énième gouvernement qui recule devant une réforme essentielle», promet le chef du gouvernement devant un «premier bataillon de ceux qui vont mener la contre-offensive dans ce pays» (dixit Cambadélis) estimé à 500 personnes. «Si j’assume cette loi travail, ajoute Valls, ce n’est pas par entêtement, ce n’est pas une posture» mais «dans l’intérêt des Français».«La démocratie, ce n’est pas la rue! La démocratie c’est le vote ! C’est la démocratie sociale dans (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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