Que valent les albums d'Amir, Yseult et London Grammar ? Nos critiques !
Crédits photo : Montage Purecharts / DR
Amir | "C Amir"
Au coeur de lui. Il y aura un avant et un après. Ces dernières années, le chanteur a connu le meilleur et le pire, entre la naissance de son deuxième fils Or, le succès de sa première pièce de théâtre mais aussi la mort de sa mère et les attentats en Israël du 7 octobre. Marqué dans sa chair, l'artiste de 40 ans a pris le recul nécessaire, avant de retrouver ses proches collaborateurs pour transformer ses douleurs en chansons. Le temps de 12 pistes, Amir, plus apaisé que jamais, revient à l'essentiel sur "C amir", l'anagramme du prénom de sa maman Carmi, affine ses mélodies, libère sa voix, fusionne ses racines et inspirations, et injecte une belle vulnérabilité à tout ça. Avec une authenticité touchante et une interprétation sur le fil, le chanteur évoque la perte de sa maman sur "Au matin du monde" ou "Parle-moi", son crash et l'envie d'en finir sur l'intense et déchirant "Mal agir", avant de chanter en arabe pour sa grand-mère sur le superbe "Dans ta tête", ou de faire des déclarations passionnées à sa femme Lital sur "Complémentaires", "Une autre" et "1er slow". Loin d'être plombant, "C amir" vise le coeur avec naturel, et l'ombre côtoie à la fois la lumière et l'amour profond, grâce notamment à des titres comme "Sommet", "La paix", "Ma belle" ou encore Cliquez ici pour voir la suite