Valérie Pécresse fend l'armure

Valérie Pécresse se livre à Karine Le Marchand dans «Une ambition intime».

Concilier vie politique et vie familiale, composer avec la culpabilité de la mauvaise mère… Valérie Pécresse s’est confiée sur sa vie de femme politique auprès de Karine Le Marchand. Plus jeune, elle «avait l’impression que le fait d’être une femme politique, d’avoir une vie de famille étaient des faiblesses, des choses qu’il fallait cacher. J’ai beaucoup protégé ma vie privée», explique-t-elle dans «Une ambition intime», diffusé dimanche 7 novembre sur M6. L'émission consacrée cette fois-ci aux femmes reçoit également Rachida Dati, Marlène Schiappa, Marine Le Pen et Anne Hidalgo.

Fin des années 90, Valérie Pécresse a rejoint le cabinet de Jacques Chirac à l’Élysée. Elle raconte que Dominique de Villepin l’a reçue et lui a demandé : «Est-ce que ça ne vous dérange pas d’être favorite pour le poste uniquement parce que vous êtes une fille?». «Ce serait un très bon choix», lui a-t-elle répondu. Il lui a également dit : «Vous savez qu’il n’y a pas de femme normale en politique : il y a que des hystériques ou des filles mères». Elle y voit un peu de provocation de la part de l'ex-Premier ministre qui, selon elle, «pensait que les femmes en politique devaient tout sacrifier». «Je ne crois pas qu’on doit être prêt à tout sacrifier. Je me dit qu’il va falloir que je protège tout ça, ce que j’ai de plus précieux -mon mari et mes enfants- contre tous ces prédateurs qui veulent bouffer ma vie de famille».

"Ma mère passait ses dimanches après-midi à faire des pâtisseries alors qu’il fallait préparer la campagne"

«La culpabilité de la mauvaise mère, on la fait peser sur les femmes politiques qui réussissent. C’est très dur. Ça explique aussi pourquoi certaines femmes ne veulent pas les premiers rôles», développe encore la(...)


Lire la suite sur Paris Match