Vaccination des soignants : un pompier et un aide soignant en grève de la faim

Un aide soignant et un pompier de l'hôpital de Nice commencent une grève de la faim contre la vaccination obligatoire

Ce mercredi 15 septembre, un pompier et un aide soignant ont démarré une grève de la faim pour lutter contre la vaccination obligatoire des soignants. Ils se sont installés sur le parvis de l'Eglise Saint-Pons sur le flanc de l'hôpital Pasteur de Nice.

La tension continue de monter autour de la vaccination obligatoire des soignants, entrée en vigueur ce mercredi 15 septembre. Depuis le matin de cette première journée, un pompier volontaire et un aide-soignant de l’hôpital Pasteur de Nice se sont lancés dans une grève de la faim pour dénoncer cette mesure gouvernementale controversée, rapporte France Bleu. Ils ont installé leur camp de base sur le parvis de l'Église Saint-Pons sur le flanc de l’hôpital Pasteur de Nice, afin d’être visible de tous.

Si peu d’informations ont filtré sur l’aide soignant, le pompier volontaire s’est quant à lui largement répandu sur ses intentions et ses opinions. Agent de sécurité incendie, Thierry Paysant se défend d’être antivax et affirme que ses trois enfants ont tous reçu leurs vaccins obligatoires. Il perçoit cependant l'obligation vaccinale comme une forme de violence inacceptable et injustifiée.

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Une pression jugée trop forte

“La pression est trop forte psychologiquement ; si ce n’était pas le cas, je ne crierais pas aujourd’hui au désespoir”, explique-t-il à nos confrères de Nice Matin. Et d’ajouter : “L’hôpital nous appelle jusqu’à la maison, pour nous interroger sur notre statut vaccinal. Ce matin, deux infirmières sont reparties en pleurs de leurs services après avoir été mises à pied. Pourquoi ne pas laisser le libre choix ?”.

Reste à savoir si la détermination des deux hommes s’inscrira dans la durée. Le 31 août dernier, un autre pompier volontaire s’était installé sur le toit de sa caserne dans les Yvelines pour faire la même chose avec une pancarte : “Pompier non vacciné, bon à jeter". Il avait quitté son perchoir à la mi-journée après une négociation avec les forces de l’ordre.

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