Vacances de Blanquer à Ibiza : Pécresse y voit "le symbole de la déconnexion du pouvoir en place"

Valérie Pécresse participe à l'émission
Valérie Pécresse participe à l'émission

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Valérie Pécresse ne demande pas la démission de Jean-Michel Blanquer, contrairement à certains de ses rivaux, mais elle n'en reste pas moins sévère à l'égard du ministre de l'Éducation, empêtré dans la polémique sur ses vacances à Ibiza, d'où il annoncé le protocole sanitaire de la rentrée de janvier.

"Cet évènement est symbolique de la déconnexion du pouvoir en place", a jugé la candidate à la présidentielle, invitée de La France dans les yeux sur BFMTV. "Il y avait un besoin de consulter les syndicats, les professeurs, les parents d'élèves. C'est très difficile de consulter en visiconférence depuis l'étranger."

"Ils auraient dû m'écouter"

"Ils auraient dû m'écouter", a poursuivi la représentante des Républicains. "Dans ma région, quand la France insoumise ou le Rassemblement national ont des bonnes idées, je les écoute", a encore expliqué la patronne de la Région Ile-de-France. En pleines vacances de Noël, Valérie Pécresse avait effectivement appelé à décaler la rentrée scolaire d'une semaine, solution qui n'avait été sélectionnée par l'exécutif.

La rentrée de janvier s'est déroulée, selon elle, avec un protocole "ubuesque", notamment en terme de gestion des cas contacts, avec "3 heures de queue le lundi matin dans les pharmacies" pour les parents et les enfants. Ce scénario, "il était écrit", a-t-elle tancé, dénonce une forme d'"impréparation".

Article original publié sur BFMTV.com