Que va-t-il se passer maintenant que Biden n’est plus candidat ?
Poussé vers la sortie par son propre camp, Joe Biden s’est finalement résolu à abandonner la course à la Maison-Blanche.
Son retrait de la campagne, annoncé dimanche 21 juillet, a été sollicité avec ferveur ces dernières semaines. Mais il ouvre la porte à une période de grande incertitude.
Maintenant que le président octogénaire a jeté l’éponge, que va-t-il se passer ?
De Bloomberg à Sky News, en passant par le Los Angeles Times, la presse étrangère fait le point.
Peu après avoir mis fin à sa campagne, Biden a annoncé soutenir sa vice-présidente Kamala Harris comme nouvelle candidate du Parti démocrate.
Mais est-elle automatiquement la prochaine candidate démocrate ?
“Non”, tranche sans plus attendre le quotidien californien Los Angeles Times : “Le candidat doit être choisi par le parti.” Et rien n’empêche une autre figure démocrate d’annoncer sa candidature.
Comment ça marche ?
Contrairement au Parti républicain qui a investi Donald Trump, “les délégués démocrates ne sont pas ficelés à un candidat”, rapporte sur son site web la chaîne d’information britannique Sky News.
Le retrait de Biden signifie donc que les délégués du parti “sont désormais libres de choisir un autre candidat”, rapporte le Los Angeles Times. “Ils n’ont aucun engagement envers Harris.”
Autrement dit, “les délégués démocrates peuvent faire ce qu’ils veulent”, résume Sky News.
C’est quoi la convention démocrate ?
Celui ou celle qui succédera à Joe Biden dans la course à la présidence sera donc officiellement désigné lors de la convention nationale du Parti démocrate, qui débute le 19 août à Chicago.
Et pour remporter l’investiture, “il faut une majorité des quelque 4 000 délégués du parti”, rappelle Sky News.
Joe Biden en avait obtenu environ 3 900 lors des primaires, soit 99 %.
“En tant que chef
du parti, [Joe Biden]
peut avoir une
certaine influence
sur le processus […],
mais cela pourrait
devenir ‘la foire
d’empoigne’,
les candidats faisant
campagne sans retenue
pour gagner le vote
[des délégués]
à la convention.”