On va où avec 40 000 euros de taxi ?

Lors d'une grève des chauffeurs de taxis à Paris, en 2013.

Agnès Saal, directrice de l'INA a dépensé plus de 40 000 euros en frais de taxi en 10 mois. Une somme qui permet pas mal d'escapades.

Agnès Saal, qui a repris le flambeau de Mathieu Gallet à la tête de l’établissement public en mai 2014, a été épinglée pour avoir dépensé plus de 40 000 euros en frais de taxi depuis son arrivée. Si on soustrait l’abonnement à la compagnie de taxi et les écarts récurrents de son fils (6 700 euros sur 10 mois), la haute fonctionnaire a totalisé à elle seule 27 215 euros de frais de déplacement.

Selon les tarifs de G7, la compagnie de taxi utilisée par Agnès Saal, elle aurait pu effectuer avec ces 27 215 euros un parcours de plus de 17 000 kilomètres. En se déplaçant uniquement dans Paris, on atteint même les 21 000 kilomètres, l’équivalent de 602 tours complet du périphérique parisien si l’envie lui en prenait. Elle aurait aussi pu faire cinq allers-retours entre Bry-sur-Marne (où se situe le siège de l’INA) et Séville en Espagne.

Une balade à Vladivostok

17 000 kilomètres, c’est également une distance qui lui aurait permis de rejoindre n’importe quel point de l’Asie, comme Vladivostok à 12 000 kilomètres de route. En continuant sur cette lancée et en troquant son taxi pour un avion, elle pourrait boucler un tour complet de la Terre (environ 40 000 km) en un peu plus de deux ans.

Pour l’heure Agnès Saal a seulement remboursé les 6 700 euros de frais dus à l’utilisation par son fils de son code de réservation. Pour lui, cette somme représente tout de même l’équivalent d’une vingtaine d’euros par jour de taxi, de quoi rallier les Champs-Elysées à la place de Bastille pour boire un verre.

S’il est fêtard, son fils a pu aisément parcourir les points chauds de la capitale – Saint-Michel, Châtelet, Pigalle, Oberkampf, Belleville, Mouffetard dans l’ordre de votre choix – deux fois par week-end, la somme totale équivalant un montant de 150 euros de taxi chaque semaine. Mais il a aussi très bien pu s’offrir un week-end à Italie et se rendre (...)

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