Les vœux de Hollande : donner de l'espoir en moins de dix minutes

François Hollande à l'Elysée, le 17 novembre 2012.

Le président François Hollande adressera pour la première fois lundi ses vœux aux Français, avec la volonté de délivrer «en moins de dix minutes» un message d’optimisme en dépit de la crise et de l’aggravation de la situation de l’emploi.

«Il faut donner de l’espérance, sinon, comment mobiliser le pays?», souligne un proche du chef de l’Etat. Depuis des semaines, François Hollande ne cesse de répéter que «la crise est derrière nous», du moins la crise financière et de l’euro. Il reste, reconnaît-il, à sortir de la crise économique alors que les plans sociaux se multiplient en France.

Pour se préparer au rituel des vœux, le président de la République a visionné quelques séquences de ceux prononcés par Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac ces dernières années et constaté qu’ils dressaient invariablement le bilan d’une année «difficile» pour en annoncer une nouvelle, tout aussi sombre.

Or, François Hollande, qui a fait de l’emploi la mère de toutes les batailles, promet depuis la rentrée «d’inverser la courbe du chômage d’ici à la fin 2013». Un pari audacieux au regard de l’augmentation en novembre du chômage pour le 19e mois consécutif.

Près de 29.300 chômeurs supplémentaires sont venus pointer à Pôle emploi le mois dernier et, à ce rythme, le triste record absolu de janvier 1997 (3,205 millions de chômeurs) pourrait être battu dans les premiers mois de 2013.

A l’Elysée, on assure percevoir la «grande inquiétude» des catégories populaires comme des classes moyennes, saisies par la crainte du chômage et du déclassement. François Hollande aura donc à cœur de faire valoir les réformes engagées par le gouvernement: emplois d’avenir, contrats de génération, pacte de productivité...

Il rappellera aussi sans doute l’importance qu’il attache à un accord des partenaires sociaux sur la réforme du marché du travail, à dix jours d’une rencontre décisive. Le président en attend un nouveau contrat social, une «démocratie sociale» promise dès juin 2011, à l’aube de la primaire (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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