Vêtements de seconde main : un marché qui favorise la surconsommation !
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme." Cet adage, prêté au chimiste du XVIIIe siècle Antoine Lavoisier, pourrait-il bientôt guider le monde de la mode ? Le secteur en paraît encore bien éloigné : dans le monde, 100 milliards de vêtements sont vendus chaque année, tandis qu’on jetterait pour 420 milliards d’euros d’habits toujours portables, selon l’Agence de la transition écologique (Ademe). Pourtant, face au risque de raréfaction des ressources, un bouleversement pourrait se préparer, avec l’espoir d’une économie plus circulaire, de la conception au recyclage des habits, en passant par leur utilisation et leur réparation. La seconde main pourrait jouer un rôle considérable dans le changement : elle intéresse d’ailleurs de nombreux acteurs, y compris les géants du prêt-à-porter.
"Il fait plus que bien se porter !" lance dans un sourire Camille Greco quand on l’interroge sur le marché de la seconde main. La secrétaire générale de la Fédération de la mode circulaire (FMC) – qui cartographie le secteur depuis deux ans – égrène les données. En France, la mode circulaire pèse 6,8 milliards d’euros et pourrait atteindre 14,2 milliards en 2030. "La locomotive de ce marché, c’est la seconde main, avec une part de près de 60 %", précise celle qui est également cofondatrice de l’entreprise CrushOn, présente sur ce segment. Des perspectives économiques "exaltantes", indique la FMC dans son étude annuelle parue en avril dernier. D’autant plus qu’entre 2022 et 2023, la vente (...)
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