Véhicules connectés : pourquoi les États-Unis agitent la menace des pirates chinois
La Maison Blanche a annoncé son intention d’interdire la vente ou l’importation des voitures connectées contenant certaines "pièces détachées chinoises" – la présidence américaine mettant en avant des considérations de sécurité nationale. Si le risque d’attaque informatique contre les véhicules connectés est bien réel, le timing de l’annonce est loin d'être anodin.
Haro sur les voitures électriques chinoises… acte II. La Maison Blanche a annoncé, lundi 23 septembre, son intention d’interdire la vente ou l’importation des véhicules connectés contenant "certains composants spécifiques" produits dans des pays comme la Chine ou la Russie. Mais les Russes n’en fabriquent quasiment pas.
C’est donc bien Pékin qui est dans le viseur du président américain Joe Biden. Cette fois-ci, son administration cite des considérations de sécurité nationale. En mai, Washington avait avancé un argument beaucoup plus économique pour justifier la multiplication par quatre des droits de douane sur les importations de voitures électriques chinoises.
Les voitures de Troie
Officiellement, il s'agissait alors de protéger l’emploi nord-américain face à une industrie automobile chinoise dopée aux subventions étatiques, d’après les autorités américaines.
Ceci étant, "il y a déjà eu des démonstrations de prise en main à distance de véhicules connectés", souligne Sébastien Viou, directeur cybersécurité pour la société française Stormshield.
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