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USA: Des parlementaires vont entendre Rosenstein sur "l'enquête russe"

Des parlementaires républicains vont auditionner la semaine prochaine l'Attorney General adjoint, Rod Rosenstein (photo), à propos de l'enquête qu'il supervise sur les soupçons d'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016. /Photo prise le 15 octobre 2018/REUTERS/Al Drago

WASHINGTON (Reuters) - Des parlementaires républicains vont auditionner la semaine prochaine l'Attorney General adjoint, Rod Rosenstein, à propos de l'enquête qu'il supervise sur les soupçons d'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016.

Bob Goodlatte, à la tête de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, et Trey Gowdy, qui préside la commission de la Chambre des représentants chargée du suivi de l'action gouvernementale, ont déclaré dans un communiqué publié jeudi qu'ils interrogeraient Rod Rosenstein lors d'une audition à huis clos le 24 octobre.

Les deux parlementaires républicains accusent le département de la Justice d'avoir dissimulé des documents relatifs à l'"enquête russe" menée par le procureur spécial Robert Mueller et supervisée par Rod Rosenstein.

Ils souhaitent par ailleurs questionner le ministre adjoint de la Justice sur les informations du New York Times selon lesquelles Rosenstein a proposé d'enregistrer à son insu le président Donald Trump et d'invoquer le 25e amendement permettant de relever Trump de ses fonctions.

Robert Mueller et son équipe enquêtent sur l'ingérence de la Russie dans l'élection présidentielle de 2016 et une possible collusion entre l'équipe de campagne Trump et des responsables russes.

Les républicains ont reproché au FBI de n'avoir pas respecté les procédures légales en plaçant ou en recrutant un informateur dans la campagne Trump de 2016 et en procédant à la surveillance d'un ancien conseiller de campagne du candidat républicain.

Le communiqué publié par Goodlatte et Gowdy précise d'une retranscription de l'audition sera rendue publique une fois que les agences du renseignement l'auront examinée.

Trump, qui qualifie l'enquête de "chasse aux sorcières", a nié toute collusion avec des responsables russes. Moscou a nié toute ingérence dans l'élection américaine.

(Jean Terzian pour le service français)