Des urgences sont bien fermées en France, reconnaît finalement le ministre de la Santé
Vous ne pouvez visionner ce contenu car vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers. Si vous souhaitez visionner ce contenu, vous pouvez modifier vos choix.
URGENCES - « Il n’y a pas de fermetures. » En visite au CHU de Nantes le 3 août dernier, le ministre de la Santé s’était agacé devant les questions des journalistes. Alors que les hôpitaux traversent un été sous haute tension, François Braun préférait parler de « régulation », plutôt que de « fermetures » des services d’urgences. « Il y a un accès régulé médicalement ou par des soignants vers les services d’urgence dans les endroits où il n’y a plus les moyens humains pour faire tourner sans cette régulation, » a-t-il affirmé au micro de BFMTV.
Un rétropédalage à une semaine d’intervalle
Une semaine plus tard, le ministre est pourtant revenu sur ses propos. Interrogé par RTL mercredi 10 août, François Braun évoque cette fois-ci la fermeture de quatre services d’urgences au mois de juillet, et « huit, aujourd’hui ».
Le ministre a cependant expliqué qu’il fallait « raison garder » : « Parmi ces huit, il y a quatre cliniques avec des services d’urgences publiques à proximité, » a-t-il notamment nuancé, avant d’ajouter que « les urgences vitales sont, elles, maintenues partout. »
Au lendemain de sa première déclaration depuis le CHU de Nantes, le syndicat SAMU-Urgences France, avait publié une enquête sur la situation des urgences au mois de juillet. Selon les professionnels, près de 42 établissements ont été contraints de fermer ponctuellement leurs services d’urgences de nuit en juillet, et 23 autres l’ont fait de jours. Des chiffres sensiblement différents de ceux donnés par le ministre de la Santé.
À voir également sur Le HuffPost : Limiter l’accès aux urgences ? À Cherbourg, c’est déjà fait
Vous ne pouvez visionner ce contenu car vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers. Si vous souhaitez visionner ce contenu, vous pouvez modifier vos choix.
Lire aussi