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Universités. Australie : les étudiants étrangers reviendront-ils ?

Alors que l’Australie s’est distinguée par sa bonne gestion de la crise sanitaire et par des taux de contamination parmi les plus bas du monde, les universités craignent une baisse des inscriptions en provenance de l’étranger.

La crise sanitaire a porté un coup d’arrêt au succès croissant rencontré, depuis une dizaine d’années, par les universités australiennes auprès des étudiants étrangers, rapporte le Financial Times. Au point que la baisse des inscriptions pourrait creuser un trou de 16 milliards de dollars australiens (9,65 milliards d’euros) dans leur budget, menaçant de paralyser la recherche et de coûter des milliers d’emplois au secteur de l’enseignement supérieur.

Plus de 413 400 étudiants étrangers étaient inscrits dans les universités australiennes en avril, peu de temps après que la fermeture des frontières du pays. Depuis, des dizaines de milliers d’étudiants n’ont pas pu revenir poursuivre sur place l’année universitaire. Combien seront-ils à revenir lorsque les frontières du pays rouvriront ? Pour les universités australiennes, devenues très dépendantes des revenus apportés par les droits de scolarité des étudiants étrangers, c’est toute la question.

Les écoles de commerce particulièrement touchées

La bonne gestion de la crise sanitaire, qui a permis au pays de maintenir des taux d’infection au Covid-19 parmi les plus bas du monde, apparaît comme un atout. Mais il y a une ombre au tableau : le peu de soutien financier apporté par le gouvernement fédéral aux étudiants étrangers restés bloqués en Australie. Un professeur de l’Université de technologie de Sydney témoigne :

Les étudiants étrangers ont été négligés, seules les autorités locales ont comblé le vide avec des programmes d’aide en matière de logement locatif et de nourriture – sinon, ces éétudiants, qui ne pouvaient même pas rentrer chez eux [faute de liaisons aériennes], se seraient retrouvés dans des situations dramatiques.”

Parmi les établissements d’enseignement supérieur, les

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