Union de la gauche : «On passe tout à Jean-Luc Mélenchon», selon Alain Finkielkraut
- Oops !Une erreur est survenue.Veuillez réessayer plus tard.
- Alain FinkielkrautPolémiste, philosophe, écrivain, essayiste et producteur de radio français
"On ne passe rien aux candidats dits d'extrême droite. On passe tout, de Poutine au clientélisme islamique, à Jean-Luc Mélenchon ", a déclaré Alain Finkielkraut ce mardi matin au micro d'Europe 1. L'essayiste et philosophe était l'invité de Sonia Mabrouk , il s'est exprimé sur l'union des gauches , dont le leader de la France insoumise et la tête.
"C'est une radicalité monstrueuse"
Alain Finkielkraut a estimé que Jean-Luc Mélenchon n'était pas le bon choix pour diriger l'union des gauches. Le philosophe a ensuite cité des propos du candidat à l'élection présidentielle, tenus sur France Inter en juin dernier : "'On va nous fomenter un attentat à la veille des élections, il y avait Merah, ça va recommencer...' Ses propos sur Mohamed Merah auraient dû le disqualifier aux yeux de la presse dite vigilante", a-t-il indiqué avant d'ajouter : "La vigilance est le nom dont s'affuble aujourd'hui l'aveuglement volontaire."
>> Retrouvez l'entretien tous les matins à 8h13 sur Europe 1 ainsi qu'en replay et en podcast ici
"La gauche radicale pose problème, notamment quand cette radicalité devient monstrueuse. C'est une radicalité monstrueuse à laquelle nous assistons", a déploré Alain Finkielkraut, qui n'a pas caché sa déception de voir le PS y participer : "Et ma grande tristesse, c'est de voir le Parti socialiste vendre son âme aux monstres pour 70 circonscriptions, dont 30 gagnables."