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Une "GreenTech" pour porter le numérique dans l'écologie

PARIS (Reuters) - La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a lancé mardi un appel à projets baptisé "GreenTech", visant à identifier et soutenir des start-ups mettant le numérique au service de la transition écologique et énergétique. Cette initiative, également soutenue par le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, vise à recueillir des projets de services destinés à maîtriser la consommation d'énergie, faciliter le recyclage ou encore à développer un système participatif d'alerte en cas de catastrophe naturelle. Une cinquantaine de projets seront sélectionnés et pourront rejoindre un incubateur "GreenTech" au sein du ministère de l'Ecologie, où ils bénéficieront d'un soutien financier et technique. Les start-ups porteuses des initiatives retenues bénéficieront d'un premier financement de "pré-amorçage" allant jusqu'à 150.000 euros et les projets les plus prometteurs pourront dans un deuxième temps recevoir des fonds complémentaires, à hauteur de 500.000 euros. L'appel à projets couvre huit axes prioritaires, parmi lesquels figurent notamment les économies d'énergie, le bâtiment, le transport ou la santé. Lors d'une conférence de presse, Ségolène Royal a notamment cité comme exemple les compteurs individuels de chauffage, dont les copropriétés devront envisager l'installation cette année, en application de la loi sur la transition énergétique. "Il y a quatre millions de logements à équiper, c'est un marché d'un milliard d'euros", a-t-elle souligné. Elle a également évoqué la piste d'un détecteur des pesticides dans les fruits et légumes, d'un calculateur individuel du volume de déchets produits, ou encore une application de partage dédiée aux véhicules électriques. Le développement du numérique en lien avec la transition énergétique "représente un formidable potentiel pour nos économies et nos sociétés", soulignent Ségolène Royal et Emmanuel Macron dans le dossier de presse de présentation du projet. (Myriam Rivet, édité par Yves Clarisse)