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Incendie fixé près de Marseille, 240 hectares parcourus

Le feu, qui a parcouru près de 240 hectares de forêt à Aubagne et Carnoux (Bouches-du-Rhône), à une vingtaine de kilomètres de Marseille, a été fixé dans la nuit de samedi à dimanche. /Photo prise le 13 août 2017/REUTERS/Costas Baltas

MARSEILLE (Reuters) - Le feu, qui a parcouru près de 240 hectares de forêt à Aubagne et Carnoux (Bouches-du-Rhône), à une vingtaine de kilomètres de Marseille, a été fixé dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-on appris auprès des secours. Environ 600 pompiers ont été mobilisés pour maîtriser l'incendie qui s'est déclaré samedi, en fin d'après-midi, dans un secteur boisé parsemé d'habitations individuelles. Les moyens aériens ont repris avec la levée du jour pour noyer les flancs de l'incendie dans des zones souvent inaccessibles aux secours terrestres. Selon la préfecture des Bouches-du-Rhône, 800 habitations ont été préservées par les pompiers. Aucun blessé n'a été signalé. Les occupants d'un centre de vacances et de plusieurs habitations ont été autorisés, dans la nuit, à regagner leur lieu de villégiature et leur domicile. Dimanche, la ligne SNCF restait coupée au trafic ferroviaire entre Aubagne et Cassis. Environ 2.300 personnes ont été contraintes de dormir dans des rames TGV mises à disposition par la SNCF dans les gares de Marseille, Toulon (Var) et Nice (Alpes-Maritimes). Un autre incendie, qui s'était déclaré samedi à Puyloubier, près d'Aix-en-Provence, a été circonscrit après avoir parcouru une quarantaine d'hectares de végétation. La situation reste toutefois tendue dans le sud de la France, où plusieurs départements ont été classés en risque incendie de "très sévère à exceptionnel". Dans les Bouches-du-Rhône, la préfecture a interdit l'accès du public dimanche à 23 des 24 massifs forestiers du département. Des mesures similaires ont été prises dans le Vaucluse, le Var et le Gard, où un "épisode de vents forts, associés à la sécheresse des végétaux et aux températures élevées", impose selon les autorités une "extrême vigilance". (Jean-François Rosnoblet, édité par Simon Carraud)