Un attentat en Grèce revendiqué par les "Combattants populaires"

ATHENES (Reuters) - Un groupuscule grec de guérilla urbaine, les "Combattants populaires", a revendiqué l'explosion d'une bombe le 24 novembre devant les bureaux de la fédération du patronat grec, dans le centre d'Athènes, rapporte la police. Cette explosion, premier incident de ce genre depuis l'arrivée au pouvoir du Premier ministre Alexis Tsipras après sa victoire électorale de janvier dernier, avait endommagé l'ambassade de la République de Chypre, voisine, mais n'avait pas fait de blessé. Le groupuscule d'extrême gauche a revendiqué l'attentat dans un document de 32 pages contenu dans une clé USB qui a été retrouvée lundi dans le centre d'Athènes. La police a authentifié la proclamation. Cette organisation radicale avait déjà revendiqué une attaque contre le siège de Nouvelle démocratie (ND, parti de droite) ainsi que des tirs contre la résidence de l'ambassadeur d'Allemagne en 2013. De même, elle avait dit être responsable d'une attaque contre l'ambassade d'Israël à Athènes en 2014. (Angeliki Koutantou, Eric Faye pour le service français)