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UMP : les militants appelés à se prononcer sur le nom «Les Républicains»

Le nom «les Républicains» est loin de faire l'unanimité à l'UMP.

Ils voteront les 28 et 29 mai, en vue du congrès du parti. Selon un récent sondage, plus d’un sympathisant UMP sur deux préfère UMP aux Républicains.

Nicolas Sarkozy a finalement décidé de demander leur avis aux adhérents. Le président de l’UMP les fera voter par internet sur le nouveau nom qu'il veut donner au parti, «Les Républicains», les 28 et 29 mai, à la veille du congrès du 30, a déclaré dimanche à l’AFP Nathalie Kosciusko-Morizet, confirmant une information du JDD. Deux autres questions seront posées aux adhérents, sur les statuts et sur le principe d’une liste unique pour le bureau politique. Pourront voter tous les adhérents à jour de cotisation au 31 décembre 2014, soit 210 000 personnes. Ces trois questions seront d’abord posées aux membres du Bureau politique (BP), qui se réunit mardi.

Selon un sondage Odoxa publié à la mi-avril, deux Français sur trois, mais surtout plus d’un sympathisant UMP sur deux préfèrent UMP aux Républicains. 53% des sympathisants jugent que «Les Républicains» fait trop américain. La bataille a fait rage autour d’un vote sur cette nouvelle appellation, jusqu’à l’entourage le plus proche de Nicolas Sarkozy, certains voulant demander leur avis aux adhérents (NKM, Gérard Larcher...), d’autres y étant opposés (Frédéric Péchenard, Brice Hortefeux...). «Nicolas Sarkozy veut un nouvel élan en redonnant la parole aux adhérents et cela sera parfaitement respecté», affirmait son entourage ces derniers jours.

Le socialiste Jean-Louis Bianco, ex-directeur de la campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007, n’a pas raté dimanche l’occasion de brocarder celui qui «est devenu fan de la démocratie participative, qu’il avait tant moquée» lorsque la candidate PS en avait fait sa marque de fabrique.

La décision d’une consultation séparée sur le nom des Républicains devrait satisfaire, en tout cas partiellement, les responsables du parti qui ne voulaient pas d’un vote global sur le «package» des statuts. Des partisans de Bruno le Maire ou (...)

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