Publicité

UMP : Jean-François qui ?

Jean-François Copé, le 30 mai, lors du congrès de transformation de l'UMP en Les Républicains.

Il y a un an, une éternité en politique, Jean-François Copé démissionnait de la présidence de l’UMP.

Il y a un an, une éternité en politique, Jean-François Copé démissionnait à contrecœur de la présidence de l’UMP. Un fauteuil conquis à la hussarde, où l’ambitieux a eu son heure de gloire avec la «vague bleue» des municipales de 2014, mais surtout des déboires, avec la tornade Bygmalion qui a balayé aussi plusieurs membres de son premier cercle : les Lavrilleux, Millot et compagnie. Scandale qui est encore venu le titiller récemment avec la polémique sur ce film de mariage gracieusement offert par un prestataire. Parce qu’il y a été contraint, le député et maire de Meaux observe depuis près d’un an une ascèse médiatique inédite dans son parcours politique. Une ligne de conduite qu’il revendique, fantasmant - qui sait ? - le genre de traversée du désert qui précède les grandes reconquêtes. Par exemple lors de la primaire de la droite en 2016, échéance à laquelle, laisse-t-il dire, il n’aurait pas (encore) renoncé.

A une ou deux cartes postales près, qui n’ont pas marqué les esprits, Jean-François Copé a disparu des radars. Qui s’en est rendu compte ? Pire, qui prend la parole pour le regretter ? Personne. Copé ne manque pas au débat national. Et les raisons tactiques qui avaient fait de lui le chef de l’UMP n’existent plus aujourd’hui. A commencer à par la principale : si Nicolas Sarkozy, lorsqu’il jouait les retraités à l’heureuse fortune, a soutenu de façon décisive sa victoire face à François Fillon pour la présidence du parti, c’était uniquement pour barrer la route à son ancien Premier ministre. Et non pour faire de Copé son dauphin. Le come-back de l’ex-chef de l’Etat et la faillite sondagière de Fillon dessinent à droite un paysage radicalement différent, dans lequel l’ex-homme fort de la rue de Vaugirard n’a plus guère d’espace politique.

Pour le grand public, Jean-François Copé, c’était devenu l’homme des «pains aux chocolats», mégaphone d’une droite qui se (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

«Copé voleur» : le maire de Meaux insulté par un horodateur
L'UMP devient «Les Républicains»
Gilles-William Goldnadel, avocat de Philippot contre le Qatar
Dans les conseils départementaux, les clichés sexistes ont la vie dure
À l'Intérieur