Ultimes flammes pour les GM&S

Mardi vers 14 h 45, moins d’une demi-heure après le début de la réunion à Bercy qui devait mettre en présence l’Etat et les représentants des salariés creusois, une partie des ouvriers restés sur place allumaient plusieurs foyers au sein de l’usine GM & S. Une odeur âcre de pneus, palettes et cartons a vite envahi les hangars, déclenchant au passage tous les dispositifs de sécurité. Symbole de l’épuisement des salariés, il s’agit probablement du dernier coup de semonce avant l’échéance de vendredi, qui devrait mener à la liquidation.«Ces feux, ce n’est pas une menace contre l’Etat, c’est juste la preuve qu’ici, les gens ont perdu tout espoir de reprise réelle et sérieuse du site», prévenait Jean-Marc Ducourtioux, de la CGT. «On est épuisés, on n’en peut plus. J’en ai tellement vu, des licenciements ici en trente ans, si vous saviez… Ça se termine toujours de la même manière. Alors moi, je les comprends quand ils mettent le feu. C’est le seul moyen pour eux de dire qu’ils existent», expliquait, fataliste, l’infirmière de l’usine. Photo P. Lachenaud. AFP

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