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Ukraine : ceux qui vont entrer au Parlement

Les affiches électorales des législatives de dimanche.

Le Parlement issu des législatives de dimanche devrait être complètement dominé par les pro-Occidentaux.

Les législatives qui se déroulent ce dimanche vont complètement modifier le paysage politique de l’Ukraine. Les prorusses, majoritaires avant la guerre et la révolution du Maïdan, pourraient être complètement absents de ce Parlement, tout comme Svoboda, le parti d’extrême droite qui avait réuni 10% des voix en 2012, mais vécu un bide à la présidentielle de mai 2014.

Des 29 listes présentées par les partis, seules cinq ou six seulement sont assurées de franchir le seuil de 5% requis pour entrer au Parlement, la Rada. Les communistes et le Parti des Régions (celui de Viktor Ianoukovitch, l’ex-président qui a fui en Russie en février devant la révolte des jeunes de Kiev) sont pratiquement éliminés. Le Parti des Régions ne se présente même pas en tant que tel. Ses deux héritiers, aux mains d’hommes d’affaires proches de l’ancien pouvoir, frôlent eux le seuil des 5%. Ce Parlement sera donc complètement dominé par les pro-Occidentaux, qui pourront ainsi mener leurs réformes programmatiques. D’un autre côté, l’absence de partis représentant l’est russophone devrait rendre encore plus difficile la recherche d’un consensus sur un minimum de régionalisation du pays, laissant le gouvernement seul face à des rebelles indépendantistes aidés et équipés par Moscou.

Voici les partis sûrs d’entrer au Parlement :

Le Bloc Porochenko : sa victoire, avec quelque 30 % d’intentions de vote, est quasi-assurée. Porochenko, le «confiseur» comme on l’appelle ironiquement à Moscou, a fait sa fortune avec les chocolats Rochen. Il a ensuite étendu et diversifié son empire, et acquis une télévision, laquelle s’est pendant le Maïdan, ralliée au mouvement de la jeunesse pro-européenne. Il est perçu comme un homme compétent et acceptable à l’étranger. Elu président en mai sur un programme de paix, il a appuyé les opérations militaires contre l’est rebelle pour ensuite convenir que l’Ukraine ne (...)

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