Ukraine, Trump, Venezuela, Gaza : les informations de la nuit
À Ramstein, Zelensky réclame plus d’aides et de troupes occidentales avant l’arrivée de Trump. En visite sur la base aérienne américaine en Allemagne, le président ukrainien participait, avec le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, à la dernière rencontre du “groupe de contact” des soutiens militaires de Kiev, avant l’investiture du républicain le 20 janvier. Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche marquera l’ouverture d’un “nouveau chapitre” pour les Européens, a déclaré Volodymyr Zelensky en exhortant ses alliés à “participer encore plus activement” au développement d’un “arsenal de drones” pour l’Ukraine, des armes devenues incontournables dans cette guerre. Le chef du Pentagone a lui appelé les pays présents à “ne pas faiblir” dans leur appui à Kiev, assurant que les États-Unis resteraient “un partenaire fiable” au sein de l’Otan. “Donald Trump n’a pas affirmé qu’il abandonnerait l’Ukraine mais il a été élu en faisant la promesse qu’il mettrait fin à la guerre en moins d’une journée”, rappelle The Independent. “Les alliés” de Kiev “redoutent que cela n’oblige” Zelensky “à céder les quelque 18 % de l’Ukraine actuellement occupés par la Russie, ce qui reviendrait à récompenser Poutine de s’être emparé de ces terres”.
Trump va devoir reconnaître sa sentence à New York après le rejet de son recours par la Cour suprême. La plus haute instance judiciaire, à majorité conservatrice, a refusé de suspendre jeudi la condamnation du républicain dans l’affaire Stormy Daniels. Le prononcé de sa peine se tiendra donc comme prévu vendredi, à dix jours de son retour à la Maison Blanche. Trump a été reconnu coupable le 30 mai dans cette affaire de paiements dissimulés à l’actrice de films X de “falsification comptable aggravée pour dissimuler un complot visant à pervertir l’élection de 2016”. Le prononcé de la peine va “consolider ainsi son statut de premier criminel à occuper le Bureau Ovale”, remarque le New York Times.
Venezuela : l’opposition dénonce le bref “enlèvement” de sa cheffe Marina Corina Machado. L’apparition publique jeudi de cette femme politique qui vit dans la clandestinité était un des événements attendus d’une manifestation organisée contre Nicolás Maduro, à la veille de l’investiture du président socialiste. Selon l’opposition, Machado aurait été “interceptée et renversée de la moto qui la transportait” en “quittant le rassemblement”. “Elle aurait été forcée d’enregistrer plusieurs vidéos et a été relâchée par la suite”, affirme son équipe sur les réseaux sociaux, ce qu’a réfuté le gouvernement, parlant d’une “invention” et d’un “mensonge” de l’opposition. Cette dernière affirme que son candidat à la présidentielle, Edmundo González, réfugié en Espagne pour échapper à un mandat d’arrêt, est le vainqueur du scrutin. Le gouvernement a promis d’arrêter l’homme politique si ce dernier rentre au Venezuela, comme il en a exprimé l’intention. “La tension est maximale à moins d’un jour de l’investiture”, conclut El País.
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