Ukraine: Kiev accuse la Russie de frappes près d'un réacteur nucléaire à la centrale de Zaporijia

Ukraine: Kiev accuse la Russie de frappes près d'un réacteur nucléaire à la centrale de Zaporijia
La centrale nucléaire de Zaporijia en Ukraine. PHOTO D'ILLUSTRATION - reduper
La centrale nucléaire de Zaporijia en Ukraine. PHOTO D'ILLUSTRATION - reduper

"Trois frappes ont été signalées vendredi soir près d'un des réacteurs nucléaires" de la centrale de Zaporijia, a annoncé sur Telegram la société d'État ukrainienne Energoatom, qui gère les centrales nucléaires du pays. Le contact avait été perdu entre la centrale et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), avant d'être rétablie début juin.

"Il existe des risques de fuite d'hydrogène et de pulvérisation de substances radioactives. Le danger d'incendie est élevé", selon Energoatom, qui n'a pas fait état de victimes dans un premier temps.

"Le danger d'incendie est élevé"

Une ligne de haute tension a été endommagée dans cette attaque en déclenchant l'arrêt d'un des réacteurs de la centrale, la plus grande de l'Europe.

"Il existe des risques de fuite d'hydrogène et de pulvérisation de substances radioactives. Le danger d'incendie est élevé", selon Energoatom qui n'a pas fait état de victimes dans un premier temps.

Selon Energoatom, les responsables de la société russe, Rosatom, "ont quitté précipitamment le site avant l'attaque". Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a pour sa part "condamné fermement les agissements des troupes d'occupation à la centrale de Zaporijjia."

"Les conséquences possibles d'une frappe sur un réacteur en fonctionnement sont équivalentes à l'utilisation d'une bombe atomique", écrit le ministère dans un communiqué en appelant la communauté internationale à prendre "des mesures immédiates pour forcer la Russie à quitter la centrale" et à la "transférer sous le contrôle de l'Ukraine dans l'intérêt de la sécurité du monde entier".

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déclaré mardi que la situation était "volatile" à la centrale de Zaporijjia en devenait "de plus en plus dangereuse de jour en jour".

Article original publié sur BFMTV.com