Ukraine, La Grande-Motte, Burkina Faso, Allemagne, Brésil : les informations de la nuit

Ukraine : un collaborateur de Reuters tué et deux journalistes blessés dans une frappe. Ryan Evans, un conseiller sécurité qui travaillait avec des reporters de l’agence est mort samedi après un tir de missile sur leur hôtel à Kramatorsk, dans l’est du pays, a annoncé le média dimanche, après un week-end particulièrement meurtrier. “Deux de nos journalistes sont à l’hôpital ; l’un est soigné pour des blessures graves”, a ajouté Reuters, en précisant que trois autres collègues étaient indemnes. Selon le Guardian, Evans était “un ancien soldat britannique” de 38 ans qui travaillait pour l’agence de presse depuis 2022 et avait notamment conseillé des journalistes en Ukraine, en Israël et pendant les Jeux Olympiques de Paris. Vadym Filachkine, gouverneur de la région ukrainienne de Donetsk (est), où se déroule l’essentiel des combats, a affirmé que l’hôtel à Kramatorsk avait “été pris pour cible” par l’armée russe. Dimanche soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a revendiqué des “avancées” dans la région de Koursk, et la prise de deux villages. Parallèlement, Kiev a accusé son voisin la Biélorussie, proche allié de la Russie, de “masser” des troupes à leur frontière et a mis en garde Minsk contre d’éventuels “actes inamicaux”.

Synagogue de la Grande-Motte : le suspect avait une hache. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin a affirmé dimanche que l’homme attendait avec cette arme la sortie des personnes présentes dans l’édifice religieux samedi, mais qu’il avait pris la fuite du fait de l’intervention rapide des gendarmes. Concernant le profil du suspect, le ministre a expliqué que cet Algérien de 33 ans en situation régulière était arrivé sur le sol français “en 2018 en passant par l’Espagne”. “Depuis le 1er janvier les actes antisémites ont augmenté de près de 200 % ” en France, a précisé Gérald Darmanin en dénonçant les “discours politiques haineux” d’une “partie de la gauche” qui, selon lui, alimentent la menace qui pèse sur la communauté juive. Le fondateur de LFI Jean-Luc Mélenchon a condamné samedi l’attaque de la synagogue sans la qualifier d’antisémite, ce qu’une partie de la classe politique lui a reproché dimanche. “Comme il le fait habituellement, il a évité les mots ’juif’ ou ’antisémite’. Cela lui a valu une vague de critiques – pour la première fois de la part d’alliés politiques : la chef des Verts Marine Tondelier et la socialiste Laurence Rossignol ont explicitement souligné le caractère ’antisémite’ de l’attaque, se distinguant clairement de Mélenchon”, remarque le quotidien autrichien Der Standard.

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