Ukraine: la cheffe du Parlement européen espère l'ouverture de négociations d'adhésion à l'UE cette année
La présidente du Parlement européen Roberta Metsola, en visite ce samedi en Ukraine, a indiqué "avoir l'espoir" que des négociations d'adhésion pourront s'ouvrir cette année entre Kiev et l'Union européenne.
"L'avenir de l'Ukraine est dans l'Union européenne", a déclaré Roberta Metsola, qui a rencontré le président Volodymyr Zelensky à Lviv.
"Je suis impressionnée par le rythme avec lequel la Verkhovna Rada (Parlement ukrainien) et le gouvernement progressent dans la candidature à l'UE", a ajouté la responsable maltaise, dont c'est la deuxième visite dans ce pays depuis le début de la guerre.
L'Ukraine candidate depuis mai
L'UE a accordé en juin dernier le statut de candidat à l'Ukraine, quatre mois après le lancement de l'offensive russe.
La prochaine étape du long et difficile chemin vers l'intégration dans l'Union est l'ouverture de négociations d'adhésion, une décision qui doit être prise par les États membres à l'unanimité après proposition de la Commission. Pour cela, l'Ukraine doit mener des réformes afin de répondre aux critères de l'UE en matière d'Etat de droit et de démocratie.
"L'Ukraine a pour objectif d'achever la mise en oeuvre des recommandations de la Commission européenne dès que possible et d'entamer les négociations d'adhésion à l'UE dès cette année", a assuré Volodymyr Zelensky dans un message publié sur Telegram après sa rencontre avec Roberta Metsola, qu'il a remerciée pour son soutien.
Appel à "des sanctions accrues envers la Russie"
La responsable européenne, qui a aussi rencontré le président du Parlement ukrainien Rouslan Stefantchouk ainsi que le procureur général d'Ukraine Andriy Kostin, a par ailleurs appelé à "des sanctions accrues envers la Russie et à fermer les échappatoires" possibles.
Elle s'est engagée à "continuer d'appeler les États membres à apporter tous les équipements militaires nécessaires, les munitions et les systèmes de défense dont l'Ukraine a besoin pour gagner" la guerre, estimant que les pays de l'UE "devraient sérieusement envisager" de fournir des avions de combat.