Ukraine, Boeing et Amérique latine : les informations de la nuit
La paix “plus proche” qu’on ne le pense selon Zelensky. Le président ukrainien se trouve actuellement aux États-Unis pour l’Assemblée générale des Nations unies. Il a donné une interview à la chaîne ABC qui sera diffusée ce mardi matin dans l’émission Good Morning America. “Nous sommes plus proches de la paix que nous le pensons”, a-t-il assuré, accompagné de sa femme Olena Zelenska. Le leader ukrainien affirme également que Vladimir Poutine a “peur” de l’offensive sur Koursk “parce que son peuple a vu qu’il ne pouvait pas défendre tout son territoire”. M. Zelensky doit rencontrer Joe Biden cette semaine et lui présenter “un plan pour la victoire”. Des discussions avec Donald Trump et Kamala Harris sont aussi à son programme.
Boeing ne convainc pas les grévistes. Le géant de l’aéronautique, confronté à l’arrêt de travail de plus de 30 000 employés depuis le 13 septembre, a proposé une hausse du salaire moyen des machinistes de 75 608 dollars aujourd’hui à 111 155 dollars dans quatre ans. Au total, l’augmentation serait de 30 % au lieu de 25 % initialement. “L’offre la plus importante formulée à ce syndicat ou n’importe quel autre”, a annoncé le négociateur en chef de Boeing. Elle n’a pas satisfait les salariés. Certains d’entre eux ont expliqué au Seattle Times qu’elle “n’allait pas assez loin” en termes de salaires et d’avantages sociaux. Le fait d’être passé par les médias pour présenter la proposition a également fâché le syndicat, qui dit ne pas avoir le temps de discuter des détails avec ses membres et qui par conséquent n’organisera pas de vote.
Le Venezuela ordonne l’arrestation de Javier Milei. Après l’annonce de Caracas, c’est la justice argentine qui a lancé un mandat d’arrêt à l’encontre de Nicolás Maduro. Une décision que Clarín qualifie d’“historique”. Le leader chaviste est accusé d’avoir mis en place un plan “visant à détenir, kidnapper et torturer” des citoyens de son pays. Son bras droit, Diosdado Cabello et une trentaine de militaires sont également cités dans le mandat. La décision s’appuie sur le principe de compétence universelle, qui permet de poursuivre les auteurs “de crimes graves contre les droits de l’homme, qu’importe le lieu où ils sont commis, la nationalité de l’auteur et de la victime”, explique le quotidien argentin. Javier Milei est lui mis en cause par la Cour suprême vénézuélienne dans l’affaire d’un avion saisi en juin 2022 à Buenos Aires. Le président argentin, sa ministre de la sécurité et sa secrétaire générale de la présidence auraient commis des actes de blanchiment et de vol aggravé.