Un communiqué rassurant. Ce dimanche soir, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a expliqué dans un communiqué publié en anglais sur son site internet que les "niveaux de radiation sont restés normaux" et qu'aucune victime n'a été signalée après le bombardement de la centrale nucléaire de Zaporijjia ce week-end.

Depuis plusieurs mois, Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de frappes sur le site, proche de la ligne de front. Selon l’AIEA, les bombardements de ce week-end ont débuté samedi peu avant 18 heures et ont repris dimanche matin.

"L’alimentation électrique externe de la centrale, qui a été interrompue à plusieurs reprises pendant le conflit, n’a pas non plus été affectée", indique le communiqué.

"Il y a eu des dégâts dans des endroits assez délicats"

Toutefois les "bombardements répétés (...) ont endommagé des bâtiments, des systèmes et des équipements, certaines des explosions ayant eu lieu près des réacteurs", peut-on lire.

"Il y a eu des dégâts dans des endroits assez délicats", expliquait sur BFMTV le patron de l'AIEA deux heures avant la publication du communiqué. Il indiquait alors que les réacteurs n'avaient pas été touchés mais "plutôt la zone où se trouvent les combustibles frais et usés".

"On compte pouvoir faire un état des lieux demain (lundi) matin très tôt", a ajouté Rafael Grossi, précisant que les inspecteurs n'avaient pas pu se rendre sur site ce dimanche, car la situation était trop dangereuse.

"Qui que ce soit, arrêtez cette folie!", a-t-il lancé, en insistant: "Les gens qui font ça savent où ils frappent. C'est absolument délibéré, ciblé".

Article original publié sur BFMTV.com