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UE : un accord trouvé pour les migrants bloqués au large de Malte

Les demandeurs d'asile, mercredi à bord du «Sea-Watch-3», célèbrent l'accord trouvé par l'Union européenne.

Ce mercredi, le Premier ministre maltais a mis fin à l’attente dans laquelle étaient plongés les bateaux de deux ONG allemandes, Sea-Watch et Sea-Eye, depuis dix-huit jours. Bruxelles promet une répartition des demandeurs d’asile entre l'île et huit autres Etats membres.

«Malte, le plus petit pays membre de l’Union européenne, est de nouveau appelé à prendre ses responsabilités au-delà de ses limites» : tels sont les premiers mots prononcés par Joseph Muscat, le Premier ministre de l’île, lors de sa conférence de presse diffusée ce mercredi matin sur Facebook. Après 18 jours, l’Union européenne est parvenue à un accord entre Malte et huit autres Etats membres pour répartir les 49 personnes bloquées sur les bateaux des ONG allemandes Sea Watch et Sea Eye, qui viennent en aide aux migrants en Méditerranée. S’y ajoutent les 249 demandeurs d’asile secourus dans les eaux territoriales maltaises fin décembre par la marine nationale. De ce contingent de 298 personnes, «220 seront redistribuées dans d’autres pays membres ou rentreront dans leurs pays d’origine», a poursuivi le Premier ministre ; 44 migrants bangladais pourraient en effet être renvoyés, Malte estimant qu’ils n’ont pas de raison de demander l’asile sur son sol.

Joseph Muscat a aussi déclaré qu’il ne s’agissait pas d’un blocage contre les ONG, mais d’un message politique fort pour rappeler que «le fardeau devait être partagé, car il s’agit d’un problème européen». Des vedettes des forces armées maltaises vont transférer «dès que possible» les 49 demandeurs d’asile recueillis par les bateaux des deux ONG vers La Valette, la capitale. Les navires n’ont pas le droit d’accoster, et sont invités à quitter les eaux territoriales dès la fin de l’opération. Puis 220 migrants seront répartis dans huit pays : France, Allemagne, Pologne, Irlande, Roumanie, Luxembourg, Pays-Bas et Italie – même si dans ce dernier cas, la question fait encore débat : le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini s’y oppose farouchement, (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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