Typhon Yagi, Venezuela, CIA : les informations de la nuit
Le super typhon Yagi fait au moins quatre morts au Vietnam. La violente tempête qui a touché terre samedi à la mi-journée dans les provinces de Quang Ninh et Haiphong, a “semé la dévastation sur son passage”, rapporte le journal en ligne vietnamien VNExpress. Le typhon meurtrier a déraciné des milliers d’arbres, emportant des navires et des bateaux vers la mer et arrachant les toits des maisons après avoir semé la mort et la destruction dans le sud de la Chine et aux Philippines. Plus d’une douzaine de personnes, probablement des marins à bord de bateaux de pêche, sont portées disparues au Vietnam. Selon les autorités locales, ce typhon est le plus puissant vu dans l’île depuis plusieurs décennies. Le Premier ministre vietnamien Pham Minh Chinh avait appelé avant la tempête les autorités locales à évacuer les habitants des zones dangereuses. Quatre aéroports du nord du pays, dont l’aéroport international Noi Bai de la capitale, ont été fermés et la navigation est interdite depuis vendredi.
Bras de fer entre Caracas et Brasília autour de l’ambassade d’Argentine au Venezuela. Le Brésil va continuer à représenter l’Argentine au Venezuela, et notamment à gérer son ambassade où sont réfugiés six cadres de l’opposition vénézuélienne depuis le mois de mars, malgré la révocation de l’autorisation décrétée plus tôt par Caracas, a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères brésilien. Le ministère vénézuélien des Affaires étrangères avait affirmé qu’il disposait de “preuves” de “l’utilisation de la mission pour la planification d’actions terroristes” et de tentatives d’assassinat du président Nicolás Maduro. Depuis vendredi soir, des véhicules des forces de sécurité encerclent la résidence gérée et gardée par le Brésil. L’opposition vénézuélienne a dénoncé samedi matin un “siège”. “Par le passé, les autorités [vénézuéliennes] ont coupé le courant et affiché une attitude menaçante devant le siège diplomatique, mais elles n’avaient jamais déployé une opération de cette ampleur, toujours active ce dimanche”, remarque El País. “On redoute qu’à tout moment la police entre dans le bâtiment et emmène de force [les opposants], comme l’ont fait les responsables équatoriens en avril, lorsqu’ils ont pris d’assaut l’ambassade du Mexique à Quito et arrêté l’ancien vice-président Jorge Glas”, rappelle le quotidien espagnol.
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