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La Turquie projette de construire la première ville chauffée à la pistache

Le lieu où pourrait être construite cette ville écologique se trouve au coeur même de la région productrice de pistaches.

Le pays est l'un des principaux producteurs de pistaches, dont les coques ne sont aujourd'hui pas utilisées. Elles pourraient servir de combustible pour chauffer une ville de 200 000 habitants, si le projet est viable.

La Turquie envisage de construire la première ville écologique du pays, où les bâtiments tant privés que publics seront chauffés à la coque de pistache, a-t-on appris vendredi de source officielle. Le projet serait réalisé sur un site de 3 200 hectares situé à 11 km de la ville de Gaziantep, dans le sud-est de la Turquie, non loin de la frontière syrienne. Il est conçu pour accueillir quelque 200 000 personnes, a indiqué Seda Muftuoglu Gulec, experte en construction environnementale à la municipalité de Gaziantep.

Selon la Fao (Organisation de l’Onu pour l’alimentation et l’agriculture), la Turquie figure parmi les quatre plus grands producteurs mondiaux de pistache, avec l’Iran, les Etats-Unis et la Syrie. En 2013, le pays a exporté 6 800 tonnes de pistache, ce qui a généré une recette de l’ordre de 80 millions de dollars, selon les statistiques fournies par l’Union des exportateurs du sud-est de l’Anatolie.

La ville de Gaziantep se trouve au coeur même de la région productrice de pistaches. Ce fruit est généralement utilisé dans les desserts traditionnels, gâteaux, glaces ou autres confiseries dont est friande la population.

Un projet éco-friendly

Les experts estiment toutefois que les coques de pistache, laissées jusqu’à présent de côté, peuvent être destinées à un meilleur usage. «Nous pensons que la future cité écologique pourrait être chauffée grâce à la combustion de coques de pistache. Lorsque vous envisagez une option soucieuse de l’environnement, il faut prendre en compte les ressources naturelles dont vous disposez localement», a expliqué Seda Muftuoglu Gulec. «Si la région s’était trouvée dans une zone de grands vents, nous aurions eu recours à l’énergie éolienne», a-t-elle ajouté.

Un projet pilote doit d’abord voir le jour sur un (...)

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