Turquie : l'alliance de l'opposition implose à l'approche de la présidentielle

Turquie : l'alliance de l'opposition implose à l'approche de la présidentielle

L'un des six partis de l'opposition turque, réunie en alliance pour faire tomber le président Recep Tayyip Erdogan lors des présidentielles du 14 mai, a refusé de soutenir le candidat commun, Kemal Kiliçdaroglu, chef du Parti républicain du peuple, qui devait être investi lundi. Il reste moins de trois mois à l'opposition pour imposer l'image de son candidat et faire campagne.

Un pas de plus vers une nouvelle victoire du président turc Recep Tayyip Erdogan ? L'alliance de six partis de l'opposition s'est fracturée, vendredi 3 mars, sur le choix d'un candidat commun pour affronter le chef de l'État sortant à la présidentielle du 14 mai.

Le dirigeant turc, au pouvoir depuis vingt ans et candidat à sa propre succession, a annoncé mercredi maintenir les élections présidentielle et législatives à la date prévue, malgré le séisme dévastateur du 6 février, qui a fait plus de 45 000 morts.

Le Bon Parti (nationaliste), la deuxième plus importante formation de l'alliance de l'opposition, a refusé de se ranger derrière la candidature de Kemal Kiliçdaroglu, le chef du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), le principal parti d'opposition. Et ce alors que l'investiture de Kemal Kiliçdaroglu doit être officialisée lundi.

Ekrem Imamoglu et Mansur Yavas appelés au secours

Avec AFP


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