Turquie : elle découvre que l'homme qui l'a élevée est l'assassin de son père biologique

L'homme qui l'a élevée était en fait le meurtrier de son père biologique (Photo : Getty Images/iStockphoto)

Après avoir appris l'impensable vérité, la quadragénaire a décidé d'intenter un procès à son faux père pour "déni de lignée".

L'imposture a duré pendant près de 50 ans. À l'occasion d'une dispute familiale avec celle qu'elle pensait être sa sœur biologique, Berrin N., une citoyenne turque âgée de 49 ans, a découvert que celui qu'elle pensait être son père, et qui l'avait élevée depuis sa plus tendre enfance, était en réalité l'homme qui avait assassiné son véritable géniteur.

Son véritable père était l'amant de sa mère

Comme le rapporte le New York Post, il y a plus de quatre décennies, la mère de Berrin, alors en couple avec un dénommé Mahir A., avait eu une liaison extraconjugale avec un chef de village nommé Mustafa Uyanik. De cette aventure, qui avait duré quelques années, était née la petite Berrin.

Si la mère avait tenté de faire croire à Mahir que cette dernière était bien sa fille, ce dernier a finalement découvert le pot-aux-roses quelques années plus tard, après avoir suivi en secret son épouse alors qu'elle se rendait à un rendez-vous avec son amant. Fou de rage, le mari trompé avait alors attaqué le couple illégitime, tuant Mustafa Uyanik et blessant grièvement la mère de Berrin.

Elle intente un procès à son faux père

Après cet épisode, Mahir s'était livré à la police et avait purgé une peine de prison, mais la vérité n'avait jamais été révélée à la petite Berrin. À sa remise en liberté, Mahir avait continué de l'élever comme sa fille et la jeune femme avait grandi sans jamais vraiment se poser de question.

C'est donc finalement au cours d'une dispute avec celle qui est en réalité sa demi-sœur que cette dernière a révélé à Berrin la véritable histoire autour de sa naissance. Ayant appris cette nouvelle, la quadragénaire a décidé d'intenter un procès à Mahir pour "déni de lignée". Une expertise ADN a donc été ordonnée, qui a confirmé que ce dernier n'était pas le père biologique de la plaignante...

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