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En Tunisie, le président Kaïs Saïed dénonce des complicités dans l'évasion de cinq détenus

© Johanna Geron, Pool via Reuters (archives)

Le président tunisien, Kaïs Saïed, a évoqué, mercredi, des complicités et une "opération planifiée depuis des mois" au lendemain de l'évasion de cinq individus, emprisonnés dans la prison censée être la mieux surveillée de Tunisie pour leur implication dans des attaques "terroristes".

Une cavale qui ne passe pas inaperçue. Le président tunisien, Kaïs Saïed, a dénoncé, mercredi 1er novembre, des complicités et une "opération planifiée depuis des mois" après l'évasion, la veille, de cinq hommes impliqués dans des attaques "terroristes" de la plus grande prison du pays.

"L'opération préméditée d'hier n'était pas une évasion. Tous les éléments indiquent que l'opération était planifiée depuis plusieurs mois", a assuré Kaïs Saïed dans une vidéo, lors d'une rencontre avec son ministre de l'Intérieur, Kamel Feki.

"Ce qui s'est passé n'est pas acceptable, c'est un échec pour les forces de sécurité et certains individus et ils doivent être poursuivis", a-t-il ajouté. Selon lui, il y a de la part de certaines personnes, qu'il n'a pas identifiées, une volonté de "porter atteinte à l'État, en collaborant avec les mouvements sionistes et des parties de l'intérieur du pays".

Après cette évasion de la prison de Mornaguia, censée être la mieux surveillée de Tunisie, deux hauts dirigeants du ministère de l'Intérieur, dont le directeur des renseignements généraux, et le directeur de la prison, rattaché au ministère de la Justice, ont été limogés.

Ahmed Melki fait partie des fugitifs


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