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En Tunisie, François Hollande appelle à «tout faire» pour une reprise du processus en Egypte

François Hollande, le 3 juillet 2013 à Berlin

C'est la première visite d'un chef de l'Etat français dans le pays depuis la chute du régime de Ben Ali en janvier 2011.

François Hollande est arrivé en Tunisie, berceau des Printemps arabes, pour une visite de deux jours qui intervient au lendemain d’un coup d’Etat militaire en Egypte.

«Nous devons tout faire pour que (le processus) puisse reprendre sur la base du pluralisme et du rassemblement» en Egypte, a-t-il déclaré.

Pour l’heure, la diplomatie française s’est contentée de «prendre acte» de la situation au Caire, où le président élu Mohamed Morsi a été renversé par l’armée, sur fond de contestation populaire.

Le président français a été accueilli avec les honneurs militaires par son homologue Moncef Marzouki dont le pays peine à se stabiliser depuis la révolution de janvier 2011.

Au cours de ce déplacement, le président français entend adresser un «message d’encouragement» aux forces politiques tunisiennes n’ont pas réussi à doter le pays de structures politiques pérennes, deux ans et demi après la révolution.

François Hollande doit s’entretenir d’abord avec son homologue, un laïc allié aux islamistes d’Ennahda qui dirigent le gouvernement, avant de retrouver dans l’après-midi de jeudi le Premier ministre Ali Larayedh.

Il s’agit de la première visite d’un président français en Tunisie depuis la chute du régime de Ben Ali en janvier 2011 alors que la France, dirigée à l’époque par Nicolas Sarkozy, a été accusée d’avoir soutenu jusqu’au bout le régime déchu.



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