Tunisie: les candidats entrent en campagne dans un climat tendu

La campagne pour la présidentielle en Tunisie a démarré, officiellement, samedi 14 septembre. Déplacement sur le terrain, manifeste ou conférence de presse, chacun des trois candidats a démarré, à sa façon, sa campagne. L’ambiance pré-électorale est lourde en Tunisie alors que l’un des trois prétendants à Carthage, Ayachi Zammel a été incarcéré pour faux parrainages présumés.

Avec notre correspondante à Tunis, Amira Souilem

Ayachi Zammel est absent au lancement de sa propre campagne électorale. Placé en détention pour faux parrainages présumés, cet industriel d'inspiration libérale ne va manifestement pas pouvoir présenter lui-même son programme aux Tunisiens.

Préparée à cette éventualité, son équipe a enregistré une série de vidéos avec lui. La première a été mise en ligne samedi 14 septembre dans la soirée. Au centre de Tunis, ses camarades ont dénoncé, lundi 16 septembre, des manœuvres judiciaires visant, selon eux, à réduire le candidat au silence.

« Nous espérons que le prisonnier Ayachi Zammel sera libéré le plus vite possible. Le candidat Ayachi Zammel veut des élections qui se fassent de façon pacifique. Les Tunisiens n'ont aucun autre choix que la voie pacifique et les élections », a déclaré Ramzi Jebabli, directeur de campagne d'Ayachi Zammel.

Zouhair Maghzaoui communique sur les problématiques sociales et économiques


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