Tumeur au cerveau : certains médicaments contre l'endométriose augmentent les risques

L'autorité de santé en France donne l'alerte sur de nouveaux progestatifs et sur leur lien potentiel avec l'apparition d'un type de tumeur au cerveau appelé méningiome. Dans un communiqué, l'Agence nationale de sécurité du médicament a donné de nouvelles recommandations d'utilisation de ces hormones de synthèse, le plus souvent prescrites aux femmes qui souffrent de troubles menstruels ou pour limiter les effets indésirables de la ménopause.

Le méningiome est une tumeur essentiellement bénigne, dans le sens où elle n'évolue pas en cancer, qui se développe au niveau de l’enveloppe du cerveau. Environ 9 personnes sur 100 000 sont susceptibles d'en avoir un chaque année, selon l'ANSM, qui indique que c’est la tumeur cérébrale la plus courante à partir de 35 ans. Le risque est plus important chez les femmes. L’exposition à l'imagerie médicale (radiographie, échographie, scanner…) dans l'enfance ou la prise de certains traitements hormonaux constituent des facteurs de risque clairement identifiés.

Le méningiome peut devenir agressif vis-à-vis du cerveau en grossissant, et ainsi causer des troubles neurologiques. Les symptômes peuvent être des maux de tête, des troubles de la vision, du langage, de la mémoire, de l’audition, ou encore des nausées, des vertiges, des convulsions, une perte d’odorat, une faiblesse ou une paralysie. Il est détecté grâce à une IRM et peut être opéré.

L’ANSM a observé des cas de méningiome avec d'autres progestatifs que ceux qui étaient précédemment pointés (...)

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