Tuerie de Chevaline : pourquoi le premier témoin arrivé sur les lieux a choisi de ne pas secourir les victimes

C’est un cold case qui n’a toujours pas été résolu. Le 5 septembre 2012, un quadruple assassinat a été commis à Chevaline (Haute-Savoie). Ce jour-là, un père de famille, Saad al-Hilli est tué alors qu’il est au volant de sa voiture. Derrière lui, sa femme et sa belle-mère ont également été tuées. Enfin, un cycliste a été retrouvé mort à proximité. Seules les deux filles de la famille britannique, âgées de sept et quatre ans, ont survécu. Onze ans après le drame, Canal+ a dévoilé la mini-série Sans issue : la tuerie de Chevaline, le mercredi 15 novembre. Dans le premier épisode, Philippe, le premier à s’être rendu sur les lieux après l’alerte d’un cycliste, a témoigné. Dès son arrivée sur la scène de crime, il a aperçu une petite fille gisant sur le sol. “J’essaye de voir si elle est vivante. La seule chose que j’arrive à faire, c’est de lui toucher le pied, la secouer et éventuellement de prendre son pouls au niveau de sa cheville” s’est-il souvenu.

Le témoin était persuadé que le meurtrier était encore sur la scène de crime

Après avoir découvert avec horreur la scène de crime, Philippe a tenté d’intervenir pour venir en aide à la jeune victime. Pourtant, il a rapidement hésité à agir et a expliqué : “Pour moi, elle est morte. Si je vais vers elle, si je la contourne pour lui faire un massage, essayer de faire quelque chose, je me rapproche de la voiture, je me rapproche de la scène de crime (...)

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