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Tuerie de Chevaline : 11 ans après le massacre, quelles sont les pistes privilégiées par les enquêteurs ?

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Il s'agit de l'un des faits-divers les plus énigmatiques et glaçant de la dernière décennie. Le 5 septembre 2012, un tueur avait abattu trois membres de la famille Al-Hilli. Sylvain Mollier qui effectuait une sortie à vélo avait également été abattu. L'enquête sur la tuerie de chevaline avait mobilisé près de 90 gendarmes. Ces derniers avaient analysé de nombreuses pistes en France et aux quatre coins du monde. Afin de trouver le tueur, des commission rogatoires ont été menées en en Irak, en Turquie, au Canada et même au Costa Rica. Les enquêteurs ont également vérifié une piste en Nouvelle-Zélande afin trouver le titulaire d’une carte bancaire utilisée le jour du drame. Si de nombreux témoins ont été entendus, toutes les pistes n'ont rien donné. Mais plusieurs pistes ont toujours été privilégiées... La dernière piste sur la tuerie de chevaline est celle du motard. Après avoir mis deux ans à l'identifier, le "mystérieux motard" dont le portrait-robot avait été partagé, a fait figure de témoin puis de suspect. Il a même été mis en garde-à-vue en janvier dernier. Et pour cause, les enquêteurs se sont interrogés sur la présence de l'homme d'affaire à proximité du lieu du drame. Pour rappel, le cycliste qui avait découvert la tuerie avait été formel et l'avait aperçu non loin des lieux. Le motard a toujours déclaré qu'il rentrait d’une sortie à deltaplane dans la région et qu’il avait emprunté des petites routes mais (...)

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