Trump et Twitter : la politique 0.0

Le nouveau sketch du «Saturday Night Live» ayant subi les foudres de Donald Trump.

Le président-élu affectionne particulièrement le réseau social, qu'il utilise de manière plus ou moins heureuse et qu'il voit comme un moyen de contourner les médias traditionnels.

Il avait promis, une fois élu, d’utiliser Twitter de «façon plus modérée». C’est raté. Grand habitué du réseau social, Donald Trump continue de créer la polémique via son compte personnel. Samedi soir, il s’en est pris à l’émission Saturday Night Live, et plus particulièrement à l’acteur Alec Baldwin, qui, perruque blonde peroxydée et costard, joue son rôle à merveille. Intitulé «Inside President-elect Donald Trump’s Twitter strategy» («La stratégie Twitter du président élu Donald Trump»), le sketch met en scène le milliardaire, plus enclin à retweeter des anonymes (dont un lycéen de 16 ans) qu’à écouter des responsables de la sécurité nationale lors d’une réunion de travail.

«S’il tweete autant, c’est pour détourner l’attention des médias sur les conflits d’intérêts et les personnes effrayantes qui forment son gouvernement», avance dans le sketch sa conseillère Kellyanne Conway, interprétée par Kate McKinnon. «Mais non, rétorque Trump-Baldwin, je le fais parce que j’ai le cerveau malade».

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Une satire qui n’a évidemment pas plu au président élu. C’est donc, comme à son habitude, via son compte Twitter, que Donald Trump a critiqué Alec Baldwin, pourtant l’un de ses meilleurs imitateurs. «Je viens d’essayer de regarder le Saturday Night Live - c’est irregardable ! Totalement biaisé, pas drôle, et l’imitation de Baldwin ne pourrait pas être pire. Triste.» Ce à quoi l’acteur a répondu : «Publie tes déclarations d’impôts et j’arrêterai.»

…@realDonaldTrump

Release your tax returns and I’ll stop.
Ha

— ABFoundation (@ABFalecbaldwin) 4 décembre 2016

«Cela abaisse la présidence»

Des polémiques qui n’ont rien de nouveau pour le magnat de l’immobilier. Déjà, en 2015, le milliardaire s’était félicité d’avoir eu raison sur le radicalisme (...)

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