Trump promet de nommer Musk à la tête d’un nouveau ministère de l’“Efficacité gouvernementale”

Le patron de Tesla, Elon Musk, lors d’un meeting électoral à Oaks, en Pennsylvanie, le 18 octobre 2024.

Les États-Unis ont connu une nouvelle “journée de frénésie”, marquée par une flopée de nominations controversées au sein de l’équipe de Donald Trump, dont celles de l’entrepreneur Elon Musk ou encore du présentateur de Fox News Pete Hegseth au ministère de la Défense, résume The Washington Post.

Le républicain a confirmé mardi 12 novembre sa promesse de campagne en nommant Musk, l’homme le plus riche de la planète et l’un de ses principaux soutiens, à la tête d’un nouveau ministère de l’“Efficacité gouvernementale”, conjointement avec l’homme d’affaires républicain Vivek Ramaswamy. “Ensemble, ces deux Américains formidables traceront un chemin pour mon administration afin de démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les réglementations excessives, couper dans les dépenses inutiles et restructurer les agences fédérales”, a déclaré Trump dans un communiqué.

Cette nomination, qui inquiète les fonctionnaires dont les emplois pourraient être menacés, soulève aussi “des questions immédiates sur d’éventuels conflits d’intérêts”, le milliardaire dirigeant “des entreprises qui bénéficient de contrats gouvernementaux lucratifs”, remarque CNN.

Hegseth, une figure controversée à la Défense

La nomination de Pete Hegseth à la Défense, annoncée un peu plus tôt par Trump, est elle aussi “particulièrement controversée”, note le Washington Post. Ce chroniqueur de Fox News, vétéran de l’Army National Guard qui, selon son site Internet, a servi en Afghanistan, en Irak et à Guantanamo Bay, “a encouragé Trump à accorder des grâces […] dans des affaires de crimes de guerre très médiatisées, malgré les objections du Pentagone”, rappelle le quotidien.

Si sa nomination est confirmée par le Sénat, il pourrait réaliser la promesse de campagne faite par Trump de débarrasser l’armée américaine des généraux qu’il accuse de porter des politiques progressistes en matière de diversité. Il a “explicitement confirmé qu’il pourrait cibler des dirigeants militaires comme le général C. Q. Brown” , précise Politico. Hegseth accuse ce militaire africain-américain de “poursuivre les positions radicales des hommes politiques de gauche”. Le favori de Trump affirme avoir quitté l’armée en 2021, après avoir été considéré comme un extrémiste par une institution qui ne voulait plus de lui.

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