Trump, Liban, Amsterdam, Scholz, Iran : les informations de la nuit

Le président américain Donald Trump (à droite) rencontre le président russe Vladimir Poutine, lors d’un sommet du G20 à Osaka le 28 juin 2019.

Trump aurait mis en garde Poutine contre une escalade en Ukraine, lors d’un entretien. Selon une information du Washington Post, le républicain aurait eu jeudi sa première conversation téléphonique avec le Kremlin depuis qu’il a remporté la présidentielle. D’après des sources anonymes proches du dossier, il “a conseillé au président russe de ne pas intensifier la guerre en Ukraine et lui a rappelé que Washington possédait une présence militaire de taille en Europe”. Ils auraient aussi discuté de l’objectif de paix sur le continent européen et Trump a dit espérer pouvoir avoir des conversations de suivi afin de discuter de “la résolution de la guerre en Ukraine bientôt”. Interrogé par l’AFP, l’entourage du républicain n’a pas confirmé ces informations. Le Washington Post rappelle qu’en privé, Trump “soutiendrait un accord en vertu duquel la Russie conserverait une partie des territoires pris” à l’Ukraine. Dans un entretien dimanche à la chaîne de télévision CBS, le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, a déclaré que l’administration Biden comptait dépenser les six milliards de dollars restants dédiés à Kiev avant l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche.

Nétanyahou reconnaît avoir donné son feu vert à l’attaque aux bipeurs contre le Hezbollah. S’exprimant dimanche lors du Conseil des ministres hebdomadaire, le Premier ministre israélien a dit avoir autorisé cette opération qui n’avait jusque-là pas été revendiquée, a indiqué son porte-parole Omer Dostri, confirmant une information parue dans des médias israéliens. Des appareils de transmission piégés − bipeurs, talkies-walkies − utilisés par des membres du Hezbollah avaient explosé les 17 et 18 septembre dans la banlieue sud de Beyrouth ainsi que dans le sud et l’est du Liban, faisant 39 morts et près de 3 000 blessés. Selon le Times of Israel, Nétanyahou a affirmé dimanche que l’opération contre le Hezbollah avait été menée malgré l’opposition de militaires et de hauts responsables politiques du ministère de la Défense, un commentaire “ciblant clairement l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, récemment limogé”.

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