Trump, en guerre contre les médias, remet ses «Fake News Awards»

Donald Trump à la Maison Blanche le 16 janvier.

Le président américain a publié mercredi des exemples d’une couverture médiatique qu’il juge biaisée. Au même moment, plusieurs ONG dont Reporters sans frontières mènent une mission d’enquête inédite sur la liberté de la presse aux Etats-Unis.

Il l’avait promis, il l’a fait. Mercredi en début de soirée, Donald Trump a publié son palmarès des médias jugés les plus mensongers. Ironique, venant d’un président qui, selon le Washington Post – l’une de ses cibles favorites – a menti plus de 2000 fois l’an dernier. «And the FAKE NEWS winners are…», a écrit Donald Trump sur Twitter peu après 20h, postant un lien renvoyant vers le site du Parti républicain. Après être restée inaccessible pendant près d’une heure, pour une raison inconnue, la page en question est revenue en ligne.

And the FAKE NEWS winners are...https://t.co/59G6x2f7fD

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 18 janvier 2018

Principal «gagnant», sans grande surprise : la chaîne CNN, bête noire du président, qui figure à quatre reprises dans la liste des dix «Fake news awards». Viennent ensuite le New York Times (deux mentions), puis Time, ABC, le Washington Post et Newsweek avec une mention chacun. Relativement court, le palmarès reprend notamment plusieurs articles ou reportages erronés, qui ont poussé les médias à admettre leurs erreurs et à procéder à des corrections, voire à des sanctions. Ce fut le cas par exemple pour Brian Ross, de la chaîne ABC, suspendu puis affecté à un autre poste pour des informations erronées sur Trump, son ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn et les contacts avec la Russie.

Théorie du complot

C’est un fait incontestable : les médias, américains ou non, commettent parfois des erreurs. Ce classement publié par le président des Etats-Unis sonne toutefois comme une provocation de plus de la part d’un homme qui a lancé sa carrière politique en nourrissant la théorie raciste selon laquelle Barack Obama ne serait pas né à Hawaï et n’aurait donc pas dû devenir président.

A (...)

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