Trump, Géorgie, Gaza, Lituanie, Bolivie : les informations de la nuit

Le candidat républicain Donald Trump lors d’un discours au Madison Square Garden de New York, le 27 octobre 2024.

Au Madison Square Garden, Trump accuse Harris d’avoir “détruit” les États-Unis. Le grand meeting de clôture de la campagne de Donald Trump à New York fut dimanche “une démonstration vivante et parfois raciste de l’énergie sombre qui anime le mouvement MAGA”, estime le New York Times. “Vous avez détruit le pays […] Kamala, tu es virée, va-t’en ! ”, a notamment lancé le candidat républicain, avant de longuement dénoncer une “invasion” des migrants aux États-Unis et de promettre à nouveau “la plus grande opération d’expulsion” de l’histoire du pays. Trump comptait sur “l’arène la plus célèbre du monde”, d’une capacité de 20 000 places, pour faire une démonstration de sa popularité au cœur de New York, bastion démocrate et progressiste. Le républicain avait invité l’humoriste, Tony Hinchcliffe qui s’est distingué en comparant Porto Rico à “une île flottante d’ordures au milieu de l’océan”. La séquence a rapidement été dénoncée sur les réseaux sociaux, notamment par l’équipe de campagne de Kamala Harris qui s’est rendue dans un restaurant portoricain de Philadelphie dimanche.

Élection en Géorgie : Bruxelles appelle à une enquête sur des fraudes électorales. Charles Michel, le président du Conseil européen, a exhorté dimanche les autorités électorales à “enquêter rapidement” sur des “irrégularités” de manière “transparente et indépendante” après la victoire du parti au pouvoir prorusse. L’opposition dénonce “une falsification” du scrutin. Elle estime que le parti du Rêve géorgien, aux affaires depuis 2012, rapproche la Géorgie de Moscou et l’éloigne d’une adhésion à l’UE et à l’Otan, un objectif inscrit dans sa constitution. “Si l’UE voit d’un bon œil les velléités européennes de la Géorgie, elle n’apparaît pas comme un bloc uni”, déplore La Libre Belgique dans un éditorial. “Et pas seulement parce que Viktor Orbán, chef de file de la Hongrie prorusse, a salué la victoire du Rêve géorgien, rappelant combien la prudence au sein de l’UE sur le sort des anciennes républiques complique cette intégration que tant de Géorgiens espèrent. Plus fondamentalement, les promesses de l’Europe, souvent perçues comme symboliques ou lointaines […], contrastent avec l’influence russe plus directe, créant une frustration qui profite à Moscou”.

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